Boules de bowling : le temps jadis....
- Jct89
- Messages : 4130
- Enregistré le : mar. 29 oct. 2019 09:45
- Nom et prénom : Turmo Jean-Claude
- Localisation : Auxerrre
- Club : BCMA
- A remercié : 471 fois
- A été remercié : 4981 fois
Boules de bowling : le temps jadis....
Autrefois, les boules de bowling n'étaient pas en résine, en uréthane ni même en caoutchouc. Elles étaient en bois.
Les plus rares étaient sculptées dans du bois de gaïac, un bois si dense qu'il coule dans l'eau. Les collectionneurs avaient l'habitude de faire le « test de flottabilité » pour vérifier, et si la boule coulait directement au fond, ils savaient qu'elle était authentique. Celles-ci se vendaient toujours plus cher que les autres boules en bois.
Certaines étaient sculptées dans un bloc massif, tandis que d'autres étaient assemblées à partir de couches laminées pour éviter qu'elles ne se fissurent. Le lignum vitae a un aspect naturellement huileux, de sorte que même après cent ans, sa surface peut encore paraître lisse et polie. Les bois plus légers, en revanche, avaient tendance à se dessécher et à se fendre avec le temps.
La plupart des anciennes boules n'avaient que deux trous simples, juste assez pour les saisir et les lancer. Il n'y avait aucune science derrière leur conception, aucune réglementation et aucune uniformité. Les trous d'une boule pouvaient être grands et rugueux, ceux d'une autre petits et irréguliers, percés selon les préférences de la personne qui l'utilisait.
Au début des années 1900, le caoutchouc a fait son apparition et a immédiatement rendu le bois obsolète. C'est pourquoi trouver une véritable boule en bois de gaïac aujourd'hui est une véritable aubaine. Elles sont lourdes, rares et constituent un morceau de l'histoire du bowling que l'on peut littéralement ressentir lorsqu'on en prend une en main.
Pour les férus d'anglais, la V.O.
Back in the day, bowling balls weren’t resin, urethane, or even rubber. They were made of wood. The rarest ones were cut from lignum vitae, a wood so dense it actually sinks in water. Collectors used to do the “float test” just to check, and if the ball dropped straight to the bottom, they knew it was the real deal. Those always went for more money than any other wooden ball.
Some were carved from a solid block, while others were pieced together with laminated layers to keep them from cracking. Lignum has this natural oily feel to it, so even a hundred years later the surface can still look smooth and polished. Lighter woods, on the other hand, tended to dry out and split over time.
Most old balls only had 2 simple holes. Just enough to grip and throw. There was no science to the fit, no regulations, and no consistency. One ball’s holes might be big and rough, another’s small and uneven, drilled however it suited the person using it.
By the early 1900s, rubber came along and instantly made wood obsolete. That’s why finding a true lignum vitae ball today is such a score. They’re heavy, rare, and a piece of bowling history you can literally feel when you pick one up.
Source : https://www.facebook.com/thebowlingchad
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.